Instagram, outil stratégique de communication d’entreprise..

Partager ses photos et ses vidéos sur Instagram n’est plus une tendance mais une habitude qui s’inscrit dans le quotidien de plus de 800 millions d’utilisateurs à travers le monde. A tel point que le réseau est aussi devenu un outil de communication stratégique pour les marques, en particulier celles des start-up. Elles profitent à la fois d’une vitrine numérique multifonction et d’une plate-forme d’échanges avec une communauté, le tout gratuitement.

Marquer les esprits

Depuis 2011 sur Instagram, le Slip Français compte aujourd’hui près de 95.000 abonnés. Succès plus important encore pour HelloBody, une start-up de cosmétiques allemande lancée en 2015, qui rassemble quelque 250.000 fans. La recette d’une telle popularité ? De courtes vidéos, des photos, le tout accompagné de textes, filtres, émoji et autres stickers. « Il faut des contenus postés régulièrement, toujours plus dynamiques, créatifs et originaux », précise Guillaume Gibault, fondateur du Slip Français. Toute la communication se fait autour du partage instantané qui doit laisser une trace dans l’esprit des utilisateurs et illustrer l’univers de la marque. « Lorsque vous arrivez sur la page Instagram d’une entreprise, vous tombez sur six ou neuf visuels et vous comprenez tout de suite ce qu’il s’y passe. Alors que sur Facebook, à part la photo de couverture, vous ne voyez pas grand-chose », admet Guillaume Gibault. Et Marie Tabetsing, responsable du marché français chez HelloBody, qui trouve la force de ce réseau « incroyable » d’ajouter : « C‘est un outil diversifié avec un taux d’engagement des abonnés qui est très important. »

Raconter une histoire

Lieu d’expression à part entière, les marques ne promeuvent pas toujours leurs produits sur Instagram, mais cherchent bien souvent à « s’y raconter ». Au travers des « stories », le Slip Français voit un moyen de proposer un contenu différent. « Une fois par semaine, l’idée nous est venue de poster sur une story spécifique n’importe quel produit qui nous plaît », rapporte Guillaume Gibault. De son côté, HelloBody a récemment lancé cinq histoires dont une intitulée « tuto » par le biais de laquelle elle publie des mises en beauté, des routines de soin ou des conseils. « Nous y partageons nos offres mais aussi nos histoires. C’est une manière pour notre clientèle de connaître nos valeurs, notre image et de se rendre compte de l’atmosphère qui règne autour de la marque », précise la responsable de HelloBody.

Source: Business.lesechos.fr

Plus de 3 milliards d’utilisateurs des médias sociaux au premier trimestre 2018..

Le nombre d’utilisateurs Instagram augmente

En trois mois, le nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux dans le monde a augmenté de 100 millions. On compte désormais près de 3,3 milliards d’utilisateurs, selon le plus récent rapport de Hootsuite et We Are Social. Près de 3,1 milliards utilisent un appareil mobile pour accéder aux médias sociaux.

Dans le même temps, le nombre d’internautes a augmenté de 276 millions pour atteindre 4,087 milliards. Plus de 5 milliards de personnes à travers le monde utilisent un téléphone portable et environ 6 utilisateurs sur 10 un téléphone intelligent.

Digital around the world

Les jeunes délaissent Facebook

Le nombre de jeunes de 13 à 17 ans utilisant Facebook a chuté d’environ 10 millions depuis janvier – une baisse d’environ 6,5%. Cette baisse est toutefois compensée par le gain de 17 millions d’utilisateurs âgés de 45 ans et plus au cours des trois derniers mois, dont 3 millions âgés de 65 ans ou plus. L’âge médian des utilisateurs actifs de Facebook est toujours inférieur à 30 ans.

Facebook users age

Sur Facebook, 70% des utilisateurs mondiaux accèdent à la plateforme via un appareil Android. Par ailleurs, seulement 9% d’utilisateurs actifs accèdent à Facebook par le biais d’un ordinateur portable ou de bureau.

Le nombre d’utilisateurs Instagram augmente

Instagram compte 813 millions d’utilisateurs mensuels actifs à la fin du mois de mars, soit une augmentation de plus de 35% par rapport à la même période de l’an dernière. Contrairement à Facebook et Twitter, le profil des utilisateurs de la plateforme est plutôt féminin et jeune, avec un âge médian se situant entre 27 et 28 ans.

Au Canada, Instagram rejoint 12 millions d’utilisateurs, soit 9% de plus en un an.

Les utilisateurs de Twitter sont plus âgés que ceux de Facebook et Instagram

Sur Twitter, les femmes représentent moins de 43% de la base totale d’utilisateurs actifs. Les utilisateurs de Twitter sont généralement plus âgés que ceux de Facebook et Instagram. Plus de la moitié des utilisateurs de Twitter sont âgés de plus de 30 ans. La plateforme compte en effet plus de 40% d’utilisateurs de plus de 35 ans qu’elle n’a d’utilisateurs de moins de 25 ans.

La croissance des utilisateurs de Twitter est de 5% sur un an. Au Canada, il y a 7,3 millionsd’utilisateurs actifs.

Nombre d'utilisateurs de Twitter

Plus généralement, il est intéressant de noter que plus d’utilisateurs d’iOS sont actifs sur Twitter que d’utilisateurs d’Android. 17% des utilisateurs actifs accèdent à la plateforme via des ordinateurs portables et de bureau.

Source: Actusmedias.com

Facebook: une «procédure d’appel» pour les «posts» supprimés..

Critiqué pour être parfois trop zélé dans la suppression de photos, vidéos ou textes qu’il juge obscènes ou violents, Facebook a promis mardi qu’il serait possible pour les utilisateurs de « faire appel » de ces décisions.

Engagé depuis des semaines dans une vaste opération de communication destinée à redorer une image ternie par le scandale Cambridge Analytica, le réseau social a décidé de rendre publics pour la première fois les critères de suppression de certains contenus. « Et pour la première fois, nous vous donnons le droit de faire appel de nos décisions sur les posts, de façon à ce que vous puissiez demander un deuxième avis si vous pensez que nous avons fait une erreur », a expliqué Siobhan Cummiskey, responsable de ce dossier au sein du groupe américain, qui revendique plus de deux milliards d’utilisateurs.

Cela sera mis en place dans le courant de l’année et concernera dans un premier temps la nudité, le sexe, les appels à la haine ou la violence visuellement explicite, a-t-elle précisé.

Jusqu’ici, les usagers pouvaient faire appel des suppressions de profils ou de pages mais pas de posts individuels.

Mi-mars, Facebook a reconnu « une erreur » après avoir temporairement censuré une publicité représentant le tableau « La Liberté guidant le peuple » du peintre Eugène Delacroix, où une femme aux seins nus brandit un drapeau français. Il avait aussi été très critiqué pour avoir fermé le compte d’un utilisateur qui avait publié une photo du tableau « L’Origine du monde » de Gustave Courbet, représentant un sexe féminin.

Le dilemme

Facebook, comme Google ou Twitter, est pris dans un dilemme car il est à la fois critiqué pour ne pas assez lutter contre les contenus problématiques (fausses informations, terrorisme…) mais il est aussi accusé de censure lorsqu’il décide de supprimer certains contenus.

Il est par ailleurs cloué au pilori depuis plus d’un mois pour avoir laissé filer les données personnelles de dizaines de millions d’utilisateurs, qui sont arrivées à leur insu entre les mains de la firme de communication stratégique Cambridge Analytica.

Lundi, Facebook a aussi indiqué avoir « pris des mesures » de suppression la plupart du temps au premier trimestre concernant 1,9 million de contenus liés aux organisations Etat islamique ou al-Qaïda, deux fois plus que lors du trimestre précédent.

Source: Rfi.fr

Médias: comment le numérique a révolutionné la couverture du sport..

Une conférence internationale sur l’industrie et le marketing du sport, SportAccord, s’est déroulée à Bangkok, la capitale thaïlandaise, la semaine dernière. L’un des thèmes dominants a été l’impact des technologies numériques sur le marketing du sport, mais aussi sur la manière dont les médias couvrent les événements sportifs. A la lumière des débats, l’évolution de la couverture des événements sportifs est décrite comme révolutionnaire ces dernières années.

De notre correspondant à Bangkok,

Le tournant ? Les Jeux olympiques de Londres en 2012. Lors des JO d’hiver à Turin en 2006, par exemple, aucune de la trentaine de salles de presse n’était équipée d’Internet. Les journalistes et les photographes devaient envoyer reportages et photos par leurs propres moyens, avec des coûts importants.

A Londres, en 2012, tous les bâtiments du site olympique, toutes les salles de presse étaient équipées en wifi. A Londres, aussi, les réseaux sociaux ont été la source de plus de la moitié des reportages. C’est le moment où les pages Facebook et les comptes twitter des athlètes ont commencé à devenir des sources d’information.

La tendance n’a fait que s’amplifier depuis. Lors des JO d’hiver de Sotchi en 2014, pour la première fois, plus de gens ont suivi les événements sportifs sur Internet et les réseaux sociaux qu’à la télévision et dans les journaux. Cela paraît presque banal de le dire aujourd’hui, mais ce tournant est intervenu il y a juste quatre ans.

Les choix dictés par les consommateurs

Les technologies numériques ont aussi modifié la manière de cibler les publics et les changements ont été aussi considérables. Les personnes en charge de la diffusion des événements sportifs savent qu’elles doivent maintenant être présentes sur toutes les plateformes, qu’il s’agisse de Facebook, Twitter, Instagram, YouTube ou même les applications de messageries. Et le contenu doit être adapté à chaque plateforme.

Ainsi, le directeur pour les contenus numériques à la Fédération internationale de basketball (Fiba), Mostasem El Bawab expliquait lors de cette conférence qu’auparavant, un match de basket donnait l’occasion de diffuser trois clips vidéo. Désormais, c’est plus de 700 clips agrémentés de graphiques qui sont délivrés sur toute la gamme des plateformes.

Et ces clips sont précisément calibrés sur les attentes des utilisateurs de chacune de cette plateforme. Pour dire que ce sont maintenant les consommateurs d’événements sportifs qui dictent la forme sous laquelle ces contenus sont présentés.

L’une des caractéristiques de ceux qui suivent les événements sportifs sur les plateformes numériques est qu’ils ont une capacité d’attention plus limitée que ceux qui les regardaient en intégrale à la télévision. Il faut donc adapter le contenu pour accrocher tout de suite l’utilisateur, par exemple en mettant au début du clip des images rythmées des actions les plus spectaculaires.

Il faut aussi agrémenter les clips de graphiques distrayants, pour éveiller l’attention en permanence. L’une des autres contraintes est que tous ceux qui sont impliqués dans le marketing des événements sportifs doivent en permanence voir quelles sont les nouvelles plateformes numériques utilisées. En effet, le public, et tout particulièrement ceux qui ont moins de 25 ans, est caractérisé par une extrême mobilité au niveau numérique.

Source: Rfi.fr

FACEBOOK : NOUVEAUX PARAMÈTRES DE CONFIDENTIALITÉ POUR L’EUROPE..

Facebook va commencer à proposer à ses utilisateurs européens de nouveaux paramètres de confidentialité pour se conformer au règlement européen de protection des données (RGPD).

 

Annoncées fin janvier, soit avant l’éclatement du scandale Cambridge Analytica, ces mesures de confidentialité doivent satisfaire à ce règlement qui renforce la protection des données personnelles des citoyens européens et qui sera applicable à l’ensemble des entreprises, y compris celles qui ne sont pas basées dans l’UE.

L’Europe comme point de départ
Le RGPD exige notamment une information claire des usagers et le recueil de leur consentement sur l’utilisation de leurs données. « Tout le monde, quel que soit l’endroit où ils vivent, sera invité à examiner des informations importantes sur la façon dont Facebook utilise leurs données et à faire des choix concernant la (protection de) leur vie privée sur Facebook », a indiqué le groupe dans un texte publié sur son blog. Ces nouvelles mesures seront déployées en Europe « cette semaine » puis « dans les semaines et mois qui viennent dans le monde entier », a précisé le responsable adjoint à la sécurité chez Facebook Rob Sherman lors d’une rencontre avec des journalistes au siège du groupe américain en Californie, sans donner de date précise pour ce qui est desutilisateurs américains.

Nouvelles fonctionnalités
Concrètement, les usagers verront un message en haut de leur fil d’actualité les invitant à choisir s’ils souhaitent continuer à partager certaines informations sensibles ou pas, comme leurs opinions politiques, leur religion ou leur « situation amoureuse ». Ils pourront aussi, entre autres, faire des choix à propos des publicités qu’ils reçoivent ou décider ou non d’utiliser la reconnaissance faciale, qui permet à Facebook d’identifier des utilisateurs sur des photos. « Notre intention est de proposer les même paramètres et contrôles de confidentialité » partout dans le monde, a précisé Rob Sherman.

Facebook dans la tempête
Facebook est précisément empêtré dans un scandale lié à la fuite de données de dizaines de millions de ses utilisateurs vers la firme britannique Cambridge Analytica, spécialisée dans la communication stratégique et qui travailla pour la campagne du candidat républicain Donald Trump à la  présidentielle américaine de 2016. Le groupe s’est lancé ces dernières semaines dans une vaste campagne de communication sur ce sujet ainsi que sur la manipulation politique sur le réseau. Le PDG Mark Zuckerberg a affronté la semaine dernière pendant une dizaine d’heures de nombreuses questions des parlementaires américains sur ces deux sujets.

 

Source: Strategies.fr

Vous n’avez rien compris au scandale qui touche Facebook? C’est l’heure d’un bref rappel..

Le patron-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, répondra mardi et mercredi aux questions de parlementaires américains sur différents sujets, de la protection des données privées à la lutte contre la manipulation politique. Mais vous n’avez pas forcément tout compris sur l’affaire Cambridge Analytica et les données personnelles qui ont fuité? Faisons un petit rappel.

Une application de test psychologique

Les révélations démarrent dans la presse à la mi-mars. Selon une chronologie avancée par Facebook, tout remonte à 2013, lorsqu’un chercheur, Alexandre Kogan, met au point une application de tests psychologiques, « thisisyourdigitallife » (ceci est votre vie digitale), proposée sur le réseau social, comme de nombreuses autres applications extérieures auxquelles on se connecte via son compte Facebook.

Environ 300.000 personnes ont téléchargé l’application, l’autorisant alors à accéder aux informations de leur profil. A l’époque, le système de Facebook laissait aussi ce type d’applications tierces accéder également aux données des « amis » de la personne ayant téléchargé l’application.

En 2014, Facebook décide de réduire « de façon importante » ce à quoi ont accès les applications tierces, notamment en les empêchant d’accéder aux données des « amis » sans leur consentement.

En 2015, le réseau social apprend par un journaliste britannique que M. Kogan a transmis les informations récupérées via son application à la firme britannique Cambridge Analytica, spécialisée dans l’analyse de données et la communication stratégique. Une société qui a été embauchée en 2016 par l’équipe de campagne du candidat républicain Donald Trump.

Cambridge Analytica a-t-il supprimé les données, oui ou non?

Pour Facebook, Cambridge Analytica a donc récupéré via Kogan des données personnelles d’utilisateurs sans leur consentement. Le réseau dit avoir reçu en 2015 l’assurance que Cambridge Analytica avait effacé les données en question.

Aujourd’hui, Facebook affirme que Cambridge Analytica n’a pas effacé toutes les données et que la firme a pu avoir accès au total aux données de 87 millions de membres maximum, pour la plupart aux Etats-Unis. Cambridge Analytica pour sa part affirme avoir récupéré via M. Kogan les données de 30 millions de personnes, les avoir effacées et ne pas s’en être servi dans le cadre de la campagne Trump.

> LES DONNÉES DE 61.000 BELGES AURAIENT ÉTÉ RÉCUPÉRÉES

Facebook est donc à la fois accusé d’avoir été trop léger dans la protection des données de ses utilisateurs, d’avoir tardé à intervenir efficacement et d’avoir toujours entretenu le flou quant aux paramètres de confidentialité proposés aux utilisateurs.

Facebook avait déjà été averti dès 2011

D’autant que la FTC, régulateur américain du commerce, avait accusé le groupe dès 2011 de « tromper » les consommateurs en leur disant que leurs informations personnelles restaient privées, alors qu’il les avait partagées. Et la FTC le mettait déjà en garde contre les applications tierces car elles avaient accès à trop de données.

Facebook avait alors promis dans un accord amiable signé avec la FTC de remédier à ces problèmes. Fin mars, la FTC indiqué qu’elle enquêtait pour savoir si Facebook n’avait pas enfreint l’accord de 2011, ce qui est passible de fortes amendes.

Des campagnes de désinformation via Facebook durant les élections

Facebook est aussi accusé, comme Twitter et Google, d’avoir laissé proliférer des « fausses informations » et autres publications destinées à manipuler l’opinion publique pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, pour favoriser l’élection de Donald Trump. Ces trois entreprises ont reconnu avoir trouvé sur leurs plateformes nombre de messages, comptes et pages provenant de l’Internet Research Agency, considérée par la justice américaine comme une ferme à trolls (ndlr: éléments qui servent à lancer la polémique et la controverse) payée par le Kremlin pour inonder les réseaux sociaux de messages sur des sujets polémiques, comme les armes, l’immigration, la religion… Moscou a toujours démenti toute ingérence.

Ces tentatives de manipulation ont notamment pris la forme de messages publicitaires (« ads » en anglais), ces contenus sponsorisés que l’on peut cibler moyennant finance vers certains utilisateurs grâce aux données privées détenues par Facebook. La manipulation est aussi passée par des « Pages » Facebook, qui sont consacrées à des causes, des marques, des entreprises ou organisations et auxquelles on peut s’abonner.

Facebook est notamment accusé de n’avoir pas été assez vigilant sur ces contenus et de n’avoir pas vérifié l’authenticité des personnes ou organisations ayant publié ces messages, d’autant plus que le financement de publicités politiques depuis l’étranger est interdit aux Etats-Unis.

 

Source: Rtl.be

Innover, mais pour quoi faire ?

Une sentence résonne aux oreilles des grands groupes depuis quelques années : innover ou mourir. Cette formule alarmiste se révèle ambiguë et plus personne ne sait ce qu’est, aujourd’hui, l’innovation.

Depuis le début de la décennie, le monde des start-up est en pleine ébullition en France : arrivée d’Uber en 2011, de Airbnb en 2012, annonce en 2013 par Xavier Niel de son projet de plus grand incubateur au monde… Les jeunes pousses fascinent le grand public et les entreprises. Depuis, start-up et innovation semblent intrinsèquement liées. Les acteurs historiques réagissent en créant des labs et des incubateurs, afin de mettre un pied dans ce « nouveau » monde. Innover relève alors davantage de la stratégie de communication que d’une redéfinition profonde des modèles économiques. Cela a pu donner lieu à la création de « zoos » de start-up, exhibées à outrance mais créant peu – voire pas – de synergies avec le grand groupe.

Ne pas confondre outils et stratégie

Le mythe de la start-up se heurte néanmoins à une dure réalité : une large majorité d’entre elles périclite rapidement. L’innovation se déplace alors vers les nouvelles façons de travailler de ces jeunes pousses.  Une horde d’anglicismes surgit pour décrire de nouveaux process « agiles » : design thinking, lean start-up, hackathon, stand-up meeting … Ainsi, l’innovation se trouve réduite à une affaire de méthodologie. Or, il ne s’agit là que d’outils : ils ne peuvent pas, et ne doivent pas, précéder les objectifs. Ils doivent être au service d’une stratégie.

Aujourd’hui, l’innovation revêt une dimension organisationnelle. Au cours des dernières phases d’innovation que nous avons connues, les grands groupes ont parfois lancé des initiatives sans concertation interne, sans impliquer l’ensemble des entités. Qu’il s’agisse de relations avec les start-up ou de formation par exemple, les rôles se révèlent flous entre des structures internes dédiées à l’innovation, les RH ou encore des métiers plus opérationnels.  Déterminer une stratégie de gouvernance claire sera décisif pour évaluer l’impact et l’efficacité des actions lancées.

Culte de la vitesse

L’impératif de modernité et le culte de la vitesse ont poussé les grands groupes à revendiquer des stratégies d’innovation. Mais il leur faut dépasser un horizon court-termiste pour pérenniser des modèles de rupture. Les partenariats, rachats ou une R & D poussée sont des pistes à exploiter. Retenons cette leçon pour ne pas renouveler les mêmes erreurs avec d’autres notions. Par exemple,  une stratégie intelligence artificielle ne se résumera pas à un bot.

Source: business.lesechos.fr

Par: Laure-Anne Warlin 

 

Facebook va favoriser les médias locaux..

Le réseau social a débloqué 3 millions de dollars pour accompagner la presse américaine dans le recrutement d’abonnés numériques.

Le match de foot de Melénil-Mitry en Meurthe-et-Moselle plutôt que celui du Real Madrid ? La représentation de danse du club de Cogolin plutôt que le concert de Lady Gaga au stade de France ? Ces événements à côté de chez vous vont inonder très prochainement votre feed. Le réseau social pourtant maxi global de Mark Zuckerberg s’intéresse maintenant à l’hyper local et fait les yeux doux à la presse des régions. Le réseau avait déjà annoncé fin janvier vouloir renforcer les actualités locales dans le fil d’information pour les faire apparaître en premier. Ce changement est déjà visible aux États-Unis. Il est maintenant déployé dans le monde entier.

En plus du changement d’algorithme, le programme baptisé « Local News Subscriptions Accelerator » va aider 13 médias américains reconnus – dont le Chicago Tribune, le San Francisco Chronicle, le Boston Globe ou encore le Seattle Times – à recruter de nouveaux abonnés numériques. Un besoin fort de la part des médias qui ont vu leurs ventes papiers diminuer drastiquement ces dernières années. Mark Zuckerberg a alloué 3 millions de dollars à ce projet.

Formation marketing

Le programme sera dirigé par Tim Griggs, un ancien du New York Times. Dans une note de blog, le spécialiste de l’édition numérique indique vouloir aider les médias à « faire passer leur activité d’abonnements en ligne à la vitesse supérieure ». Chaque titre de presse se verra gratifié de « formations hebdomadaires, sur un large éventail d’activités marketing dédiées aux abonnements numériques, y compris – mais pas seulement – l’utilisation de Facebook», précise Campbell Brown, directrice des partenariats médias de Facebook. Un moyen prudent de passer sous silence la possible dépendance au réseau social engendré par le programme.

Enjeu politique

Derrière la démarche philanthropique, du moins en apparence, du réseau qui avait annoncé en début d’année vouloir fournir de l’information de meilleure qualité aux utilisateurs, la stratégie de Facebook pourrait être d’ordre politique. « L’information locale est un enjeu démocratique majeur», explique la chroniqueuse Sonia Devillers au micro de France Inter. « La presse locale s’est considérablement affaiblie, jusqu’à parfois disparaître. Or, cela a des conséquences directes sur la vie politique. (…) Partout où les journaux régionaux se sont éteints, le taux de participation aux élections locales a chuté. Moins on lit la presse de chez soi, moins on s’implique dans les enjeux autour de soi, moins on vote. C’est mécanique. »

Secoué par le scandale Cambridge Analytica, entreprise accusée d’avoir aspiré les données de 50 millions de comptes Facebook, le réseau social ne peut plus nier aujourd’hui son incidence politique, ni au niveau local, ni au niveau global.

Source: Ladn.eu

Facebook, Twitter, Instagram: comment la police investit les réseaux sociaux..

Après Facebook et Twitter, la police se lance sur Instagram ! Une manière de valoriser son image en touchant un public plus large.

Aide à l’enquête, vecteur d’informations pratiques et outil de riposte en cas de polémique : les réseaux sociaux transforment en profondeur les réflexes policiers. Présente depuis 2012 sur Facebooket Twitter, la Direction générale de la police nationale (DGPN) prend cette semaine le virage d’Instagram, application prisée des jeunes, centrée autour du partage de photos, espérant valoriser son image auprès d’un public plus large.

Dans deux bureaux contigus, dans les sous-pentes du ministère de l’Intérieur, une équipe resserrée est aux manettes, derrière une batterie d’écrans, dont l’un est destiné à la veille permanente : un œil sur le monde et un autre sur l’interne.

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/ L’équipe est dirigée par Charlotte, community manager (animateur de communauté), recrutée en externe en 2014 pour sa connaissance de cette communication aux codes si particuliers. « Pour être efficace, l’équipe se doit d’être mixte, composée pour moitié de personnel extérieur et pour l’autre de fonctionnaires de police », explique cette jeune trentenaire intarissable sur son métier. « Une journée calme c’est une centaine de messages privés. Mais nous avons connu un pic à 11 000 par heure au moment des attentats de novembre 2015. »

Répondre aux interrogations des internautes

Les questions les plus courantes concernent les recrutements et les incidents de la vie quotidienne. Un automobiliste se plaint d’avoir été arrêté sans ménagement par la Brigade anti-criminalité (BAC). Il obtient une réponse personnalisée comportant un lien vers la plate-forme de l’IGPN, la « police des polices », pour signaler les faits. Une femme et son fils tiennent, eux, à remercier de l’intervention d’un équipage après un appel pour un cambriolage.

« Pourquoi vous avez mis mille ans pour lancer un signalement pour le petit gars perdu ? », s’emporte un citoyen. La community manager rappelle que la diffusion d’un appel à témoins ne peut se faire que dans un cadre judiciaire strict. De nuit, entre minuit et 6 heures, un message automatique oriente vers les services d’urgence, notamment le « 17 », avant une réponse personnalisée en journée.

«En cas de crise, les gens se tournent vers les réseaux sociaux»

La gendarmerie a été la première à s’engager massivement sur les réseaux sociaux. L’effort de la police a, lui, été décuplé lors des attentats de 2015, année du basculement. Selon la DGPN, l’appel à témoins visant Salah Abdeslam, dernier terroriste encore vivant des attaques, a été vu par « 123 millions de personnes » dans le monde. « En cas de crise, les gens se tournent naturellement vers les réseaux sociaux. Il faut les fidéliser avec ce qui relève du quotidien », insiste-t-on à la DGPN, qui valorise aussi les informations de proximité (démantèlement d’un gang de cambrioleurs, fermeture de route…).

Les enquêteurs ont, quant à eux, vite compris l’intérêt d’une diffusion large, contournant le filtre des médias traditionnels, ce qui garantit la maîtrise de leur message. Ainsi le succès des appels à témoins en cas de disparition inquiétante est garanti, facilité par « l’empathie avec la victime, un marqueur des réseaux sociaux », selon Charlotte.

Un outil qui facilite les enquêtes

Cet engouement participatif a permis de retrouver les descendants d’un poilu à Marseille (Bouches-du-Rhône). En janvier, les enquêteurs avaient découvert lors d’une perquisition une lettre écrite par un soldat mort au front en 1915, document qui avait été volé à son propriétaire. A Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), on vient d’identifier une personne décédée à partir d’une photo trouvée dans son portefeuille. A Avignon (Vaucluse), en juillet dernier, la mise en ligne d’un catalogue d’œuvres d’art dérobées lors de divers cambriolages a permis d’identifier « 71 victimes » et de restituer « 500 » pièces volées.

Dans le système français, qui reste très pyramidal, tout message doit être validé. Parfois c’est au plus haut niveau du ministère de l’Intérieur de s’en occuper, surtout dans les cas les plus sensibles. C’est ce vecteur qui a été choisi pour riposter à l’acteur Mathieu Kassovitz qui, en novembre 2017, avait traité sur Twitter des policiers de « bâtards ». Pour des raisons de sécurité, seules quatre personnes disposent des mots de passe des comptes de la police.

Source: Leparisien.fr

Conseil en transformation digitale : un marché en forte croissance dans l’Hexagone..

Selon une étude menée par IDC France en début d’année auprès de 240 entreprises françaises de plus de 200 salariés, le marché français du conseil en stratégie digitale atteindra 2,6 milliards d’euros en 2018, soit une croissance de 25 % comparé à 2017. Ce secteur est donc plus important que celui du conseil IT qui, toujours selon le cabinet d’analyse, pèsera cette année 1,9 milliard d’euros.

En 2021, les dépenses en matière de conseil en stratégie digitale atteindront près de 5 milliards d’euros, dominées par la digitalisation des opérations (2,3 milliards d’euros ou 46% du total) et par les initiatives tournées vers l’expérience client (1,45 milliard d’euros ou 29% du total); deux segments qui devraient bénéficier de la croissance annuelle la plus forte. Avec une progression moins soutenue de 12% par an, le segment des services et produits digitaux représentera quant à lui 2,5 milliards d’euros, soit 25% du total en 2021.

Au cours des 24 derniers mois, 62 % des entreprises interrogées expliquent avoir eu recours à des prestations de conseil en stratégie digitale et 42% d’entre elles affirment que ces conseils ont débouché sur le lancement de nouveaux métiers, produits ou services.

Pour 59% de l’échantillon, la transformation numérique est une priorité depuis plus de deux ans. Une proportion que, selon IDC France, on retrouve aussi bien dans les PME de moins de 1.000 salariés que dans les entreprises dépassant ce seuil. Toutes tailles confondues, seules 8% des organisation sondées affirment que la transformation digitale n’est pas une priorité.

Le cabinet estime que l’on franchit une seconde étape de la transformation digitale, marquée par un accroissement des initiatives. En effet, 40 % des responsables interrogés envisagent ou prévoient un ou plusieurs projets digitaux dans leur domaine de responsabilité au cours des 24 prochains mois. Des nouveaux projets qui, pour un quart des 240 entreprises de l’échantillon, auront une portée géographique plus importante que les précédents. Enfin, pour 8 entreprises sur 10 qui envisagent un nouveau projet, celui-ci devrait s’étendre et toucher plusieurs entités métier, voire la totalité de l’organisation.

 

Source: Channelnews.fr