Innover, mais pour quoi faire ?

Une sentence résonne aux oreilles des grands groupes depuis quelques années : innover ou mourir. Cette formule alarmiste se révèle ambiguë et plus personne ne sait ce qu’est, aujourd’hui, l’innovation.

Depuis le début de la décennie, le monde des start-up est en pleine ébullition en France : arrivée d’Uber en 2011, de Airbnb en 2012, annonce en 2013 par Xavier Niel de son projet de plus grand incubateur au monde… Les jeunes pousses fascinent le grand public et les entreprises. Depuis, start-up et innovation semblent intrinsèquement liées. Les acteurs historiques réagissent en créant des labs et des incubateurs, afin de mettre un pied dans ce « nouveau » monde. Innover relève alors davantage de la stratégie de communication que d’une redéfinition profonde des modèles économiques. Cela a pu donner lieu à la création de « zoos » de start-up, exhibées à outrance mais créant peu – voire pas – de synergies avec le grand groupe.

Ne pas confondre outils et stratégie

Le mythe de la start-up se heurte néanmoins à une dure réalité : une large majorité d’entre elles périclite rapidement. L’innovation se déplace alors vers les nouvelles façons de travailler de ces jeunes pousses.  Une horde d’anglicismes surgit pour décrire de nouveaux process « agiles » : design thinking, lean start-up, hackathon, stand-up meeting … Ainsi, l’innovation se trouve réduite à une affaire de méthodologie. Or, il ne s’agit là que d’outils : ils ne peuvent pas, et ne doivent pas, précéder les objectifs. Ils doivent être au service d’une stratégie.

Aujourd’hui, l’innovation revêt une dimension organisationnelle. Au cours des dernières phases d’innovation que nous avons connues, les grands groupes ont parfois lancé des initiatives sans concertation interne, sans impliquer l’ensemble des entités. Qu’il s’agisse de relations avec les start-up ou de formation par exemple, les rôles se révèlent flous entre des structures internes dédiées à l’innovation, les RH ou encore des métiers plus opérationnels.  Déterminer une stratégie de gouvernance claire sera décisif pour évaluer l’impact et l’efficacité des actions lancées.

Culte de la vitesse

L’impératif de modernité et le culte de la vitesse ont poussé les grands groupes à revendiquer des stratégies d’innovation. Mais il leur faut dépasser un horizon court-termiste pour pérenniser des modèles de rupture. Les partenariats, rachats ou une R & D poussée sont des pistes à exploiter. Retenons cette leçon pour ne pas renouveler les mêmes erreurs avec d’autres notions. Par exemple,  une stratégie intelligence artificielle ne se résumera pas à un bot.

Source: business.lesechos.fr

Par: Laure-Anne Warlin 

 

Conseil en transformation digitale : un marché en forte croissance dans l’Hexagone..

Selon une étude menée par IDC France en début d’année auprès de 240 entreprises françaises de plus de 200 salariés, le marché français du conseil en stratégie digitale atteindra 2,6 milliards d’euros en 2018, soit une croissance de 25 % comparé à 2017. Ce secteur est donc plus important que celui du conseil IT qui, toujours selon le cabinet d’analyse, pèsera cette année 1,9 milliard d’euros.

En 2021, les dépenses en matière de conseil en stratégie digitale atteindront près de 5 milliards d’euros, dominées par la digitalisation des opérations (2,3 milliards d’euros ou 46% du total) et par les initiatives tournées vers l’expérience client (1,45 milliard d’euros ou 29% du total); deux segments qui devraient bénéficier de la croissance annuelle la plus forte. Avec une progression moins soutenue de 12% par an, le segment des services et produits digitaux représentera quant à lui 2,5 milliards d’euros, soit 25% du total en 2021.

Au cours des 24 derniers mois, 62 % des entreprises interrogées expliquent avoir eu recours à des prestations de conseil en stratégie digitale et 42% d’entre elles affirment que ces conseils ont débouché sur le lancement de nouveaux métiers, produits ou services.

Pour 59% de l’échantillon, la transformation numérique est une priorité depuis plus de deux ans. Une proportion que, selon IDC France, on retrouve aussi bien dans les PME de moins de 1.000 salariés que dans les entreprises dépassant ce seuil. Toutes tailles confondues, seules 8% des organisation sondées affirment que la transformation digitale n’est pas une priorité.

Le cabinet estime que l’on franchit une seconde étape de la transformation digitale, marquée par un accroissement des initiatives. En effet, 40 % des responsables interrogés envisagent ou prévoient un ou plusieurs projets digitaux dans leur domaine de responsabilité au cours des 24 prochains mois. Des nouveaux projets qui, pour un quart des 240 entreprises de l’échantillon, auront une portée géographique plus importante que les précédents. Enfin, pour 8 entreprises sur 10 qui envisagent un nouveau projet, celui-ci devrait s’étendre et toucher plusieurs entités métier, voire la totalité de l’organisation.

 

Source: Channelnews.fr

Pas de transformation digitale sans nouvelle culture d’entreprise..

La transformation digitale est devenue un thème majeur au sein de toutes les organisations. Elle est la conséquence directe de la révolution numérique en cours dans toutes les économies modernes. Cette dernière repose sur plusieurs grands piliers que sont l’usage universel d’Internet, la mobilité, l’instantané ou encore l’Internet des Objets.  

Plus qu’un simple buzzword, cette révolution numérique crée en effet de véritables enjeux pour les entreprises de toutes tailles, qui pour rester compétitives, répondre à l’évolution des besoins de leurs clients et conquérir de nouveaux marchés, doivent impérativement se réinventer, transformer leurs process, gagner en agilité, au risque de disparaître.

Pas étonnant donc que cette transformation digitale soit devenue pour ces dernières un facteur primordial d’efficacité opérationnelle et ainsi, une source de croissance et de rentabilité.

 

Mais force est de constater que la transformation digitale ne se règle pas seulement à coup d’outils technologiques innovants et d’investissements financiers, un grand nombre d’expériences malheureuses peuvent en témoigner. L’introduction de nouveaux outils est certes essentielle aujourd’hui, mais pour en retirer le meilleur, ils doivent être adoptés par tous. C’est là qu’intervient la culture d’entreprise. Car l’enjeu de la transformation digitale est de stimuler la croissance des organisations dans leur ensemble, mais également de modifier et d’améliorer en continu les processus de travail des employés pour les rendre plus efficaces, afin qu’ils génèrent à leur tour de la croissance.

Or, en dehors de valeurs fortes (déontologie, transparence, esprit d’équipe, etc), ce sont les comportements, les méthodes de management et les processus de travail qui définissent une culture d’entreprise. C’est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Une bonne chose car elle permet de perpétuer une identité et des valeurs. Une mauvaise chose car en figeant des habitudes et des processus anciens, elle constitue un puissant frein au changement.

 

Une différence de perception entre management et employés

Une étude menée en juin 2017 par Cap Gemini le confirme et met en évidence que la culture des entreprises représente l’obstacle numéro un à la transformation digitale, 62 % des personnes interrogées dans 340 organisations dans huit pays étant de cet avis. Bien plus, l’étude révèle une différence notable de perception entre les dirigeants et les employés concernant l’existence ou non d’une culture digitale au sein de leur entreprise. Alors que 40 % des cadres dirigeants estiment que leur organisation possède une culture digitale, seuls 27 % des employés interrogés sont du même avis. La culture digitale est définie selon sept critères : la pratique du travail collaboratif, l’innovation, l’ouverture culturelle, la priorité donnée au digital, l’orientation client, une prise de décision basée sur les données, auxquels s’ajoutent l’agilité et la flexibilité. Les différences notables de perception entre employés et management notées dans l’enquête concernent également l’ouverture à l’innovation, le travail collaboratif et la stratégie digitale de l’entreprise.

La conclusion de l’étude est claire : les organisations n’impliquent pas suffisamment leurs employés dans le processus de changement de leur culture d’entreprise.

Dès lors, comment transformer une culture d’entreprise en modifiant les habitudes et les comportements pour atteindre l’excellence opérationnelle tout en respectant ses valeurs d’entreprise ?

 

Six étapes successives

La transformation est une question d’humains, et sans eux, pas d’avancée majeure dans la transition numérique de l’entreprise. Il est donc essentiel que l’ensemble du personnel ait une vision commune et avance au même rythme sur le sujet de la transformation digitale. Pour avoir les meilleures chances de réussite dans cet exercice, six étapes doivent idéalement s’enchaîner pour le management.

 

Identifier les enjeux. 

Les objectifs de la transformation digitale varient d’une entreprise à une autre. Pour certaines il s’agit simplement d’obtenir un avantage concurrentiel. Pour d’autres c’est une question de survie. La transformation n’implique pas qu’il faudra tout changer, mais nécessite un examen approfondi des processus existants. À quels endroits les nouvelles technologies peuvent-elles aider ? Que peuvent-elles simplifier ? Quels silos doivent-ils être cassés ? L’offre produit doit-elle être améliorée ? Toutes ces questions doivent être abordées au préalable.

 

Prendre en compte l’aversion au changement. 

C’est connu, l’être humain a naturellement une profonde aversion au changement. Il en résulte qu’en entreprise, le changement dans l’organisation du travail s’accompagne le plus souvent dans un premier temps d’un faible taux d’adoption des nouvelles procédures et des nouveaux outils, pouvant entraîner une baisse de productivité. Il faut en effet du temps pour maîtriser de nouveaux concepts, comprendre et mémoriser des procédures différentes. Donc après avoir choisi une nouvelle solution, il est chaudement recommandé de s’appuyer d’emblée sur les consultants au sein de l’éditeur qui ont pour mission de favoriser le taux d’adoption au sein des équipes, et de les accompagner dans les utilisations stratégiques du nouvel outil.

 

Mettre en œuvre une stratégie de conduite du changement. 

Trop souvent encore oubliée, la mise sur pied d’une véritable stratégie de gestion du changement, englobant tout le personnel de l’entreprise, management comme employés, est indispensable tout au long d’un processus de transformation numérique. Comment réagiront les employés à l’introduction des nouveaux process ? Comment les présenter ? Quels programmes de formation doivent être mis en place sur les nouveaux outils ? Quelles ressources de support devront être mises à disposition des utilisateurs ? Pour répondre au mieux à toutes ces questions, divers éléments devront être planifiés.

–         Les avantages et les inconvénients des nouveaux outils et process devront être listés et pris en compte.

–         Chaque étape du processus de transformation devra être planifiée et suivie comme une gestion de projet classique.

–         Un plan de communication interne, ciblant l’ensemble de l’organisation, devra être établi.

–         Un chef de projet devra être désigné, référent pour l’ensemble du processus.

 

Construire pas à pas une culture d’entreprise axée sur l’excellence.

Les processus dans les entreprises ne sont plus linéaires ou séquentiels, mais sont conditionnels. La fréquente évolution des conditions sur lesquelles repose un projet ou une stratégie, qui devient aujourd’hui la norme, peut nécessiter des modifications au sein d’un ou de plusieurs processus préétablis, et les équipes doivent savoir s’y adapter à temps. La transformation digitale ne peut réussir sans le principe d’une amélioration continue des processus, et ce principe doit être installé dans la culture d’entreprise. Les organisations ayant acquis leur culture digitale mettent toutes en application une révision régulière de leurs processus pour gagner en qualité et en efficacité.

 

Créer une équipe de supporters en interne. 

Aucun projet de transformation interne ne peut être mené sans supporters, chargés de diffuser la bonne parole et de convertir les sceptiques et les indécis à leur cause. Le recrutement dès la phase préparatoire de cette équipe de supporters, choisis parmi les “early adopters”, est essentiel pour garantir que le taux d’adoption des nouveaux process et outils augmentera au rythme souhaité.

 

Communiquer régulièrement durant la transition et mesurer les résultats étape par étape.

Un compte rendu constant des progrès achevés devra être réalisé à toutes les étapes du processus par le chef de projet. Notamment, il devra mettre en valeur les réussites, clarifier si besoin certains objectifs et rendre compte si nécessaire de la mise en place de formations supplémentaires ou d’une modification du rythme de la transition.

De plus, et enfin, des indicateurs de performance devront être déterminés et mesurés : nombre d’utilisateurs, niveau de satisfaction, retour sur investissement, temps d’exécution, etc.

 

Quatre grandes disciplines semblent faire progresser les entreprises dans leurs tâches quotidiennes : la planification, la définition de processus, la collaboration et la visibilité. Ces quatre grandes disciplines sont une base solide, permettant d’exécuter le travail au sein des équipes de façon optimale : aujourd’hui, les grandes entreprises mondiales insistant sur ces domaines dans l’ensemble de leur organisation et optimisant constamment leurs applications, améliorent significativement leur production globale et leur qualité. L’adoption du digital et l’allocation de temps nécessaire à consacrer à ces 4 disciplines pour servir les objectifs de l’entreprise, sont la preuve de l’adoption d’une culture d’excellence interne.

 

Source: Courriercadres.com

Réussir sa veille, c’est la professionnaliser !

Repérer les bonnes informations et les diffuser aux bonnes personnes au sein de l’organisation, telle est la mission du veilleur. Reste qu’avec la montagne d’informations disponibles en ligne, la variété des publications, des supports et des canaux de diffusion, la mission tend à se transformer en sacerdoce. La recette d’une veille réussie est pourtant simple.

[Avis d’expert] Même si elle prend de plus en plus de temps, la veille reste une opération stratégique dont les organisations ne mesurent pas pleinement l’importance. Beaucoup se contentent d’un bricolage manuel, volontiers délégué à tous les collaborateurs de l’entreprise, faute de ressources disponibles. La veille doit pourtant prendre ses distances avec l’amateurisme. L’objectif étant que le veilleur soit certain d’avoir entre les mains toutes les sources d’informations pertinentes et qu’il puisse enfin se concentrer sur l’analyse de sa veille.

Des technologies adaptées à chaque besoin

Car pour réaliser une bonne veille, rappelons que le triptyque gagnant c’est : les bons contenus, les bonnes technologies et l’expertise humaine. Et si cette expertise n’est pas disponible en interne, il ne faut surtout pas hésiter à aller la chercher auprès d’un professionnel. Quant aux technologies utilisées, elles doivent être adaptées aux besoins réels de l’organisation ou du service concerné, et aux problématiques qu’ils rencontrent : e-réputation, veille concurrentielle, recherche de données d’entreprises, veille médias et réseaux sociaux, etc.

La chaîne de valeur de la veille

Mettre en oeuvre une veille efficace, c’est aussi ne pas avoir à gérer la prise d’abonnements auprès de la presse payante. C’est également multiplier les sources, gagner du temps, de l’argent et ne plus se soucier de la gestion des droits d’auteur. « L’originalité de notre position réside dans le fait que nous proposons des solutions de veille sur mesure, avec ou sans service additionnel », explique Jean-Christophe Lahary, directeur général de LexisNexis BIS France.

La bonne information n’est pas forcément visible

« Du licensing des contenus en amont, jusqu’au partage final de l’information, en passant par son enrichissement, nous nous occupons de tout », poursuit Anna Sibai, responsable licensing chez LexisNexis BIS. Trouver les bons contenus, les sources de données adéquates, c’est dénicher les informations que les veilleurs ne vont pas avoir à disposition sur Internet. LexisNexis BIS réunit ainsi des sources qualifiées, balaye les grands hebdos, la presse professionnelle, mais aussi des médias moins visibles adressant certains secteurs d’activités spécifiques, des lettres d’informations qui ne sont pas disponibles en ligne ou encore des contenus issus du web qui ne sont pas sous licence et qui ont pourtant de la valeur. Sans oublier les contenus en provenance des réseaux sociaux, les blogs et les forums. Il y a énormément de sujets et de secteurs d’activités à propos desquels les informations les plus intéressantes sont issues des blogs ou des forums, et se perdent au gré des échanges. « Une plateforme est alors nécessaire pour agréger et gérer l’ensemble de ces sources », ajoute Anne Sibai.

L’enrichissement, une étape indispensable

LexisNexis BIS s’attache également à ce que toutes les informations soient normalisées et finement catégorisées. « Quand nous recevons des contenus de nos partenaires, nous les convertissons et les normalisons, puis nous ajoutons des métadonnées afin de mieux les identifier : date, nom de l’auteur, objet de la publication, secteur d’activité, etc. », explique Marie-Jeanne Morvan, responsable normalisation et enrichissement des contenus chez LexisNexis BIS. « Ensuite, nous nous attaquons aux documents eux-mêmes avec nos technologies d’analyse sémantique. Plus de 6 000 catégories de documents (rapport, opinion, bulletin, article, news négatives, etc.) ont été créées, et 9 langues sont prises en charge ». Cette analyse permet de faire un premier tri, avant d’ajouter l’expertise humaine.
Car pour avoir de la valeur, toute veille doit être interprétée et analysée.

 

Source: Archimag.com

Digimind : la simplicité et l’ergonomie au coeur de l’innovation..

Digimind, spécialiste de la veille, de l’analyse et du benchmark sur les médias sociaux sera présent lors du salon E-marketing Paris qui se tiendra les 10, 11 et 12 avril, à la Porte de Versailles. Christophe Asselin, en charge du Marketing France pour Digimind, dévoile ses ambitions.

Pour Christophe Asselin, le message est clair : il est capital d’expliquer et de démontrer à la fonction marketing que l’écoute des médias sociaux est indispensable pour faciliter les processus décisionnels dans l’entreprise. C’est dans cette ambition que les équipes de Digimind font le déplacement à la Porte de Versailles les 10, 11 et 12 avril.  » Au total, nous mobilisons une vingtaine de collaborateurs qui se relaieront tout au long de l’événement pour faire acte de pédagogie auprès des visiteurs « , indique Christophe Asselin. Pour porter son discours, l’entreprise prendra également la parole au cours d’une conférence dédiée à la gestion de crise sur les médias sociaux.  » La récente actualité démontre parfaitement la nécessité de prendre ce problème au sérieux ! « , précise l’expert. Bonnes pratiques, conseils pour des réactions proportionnées et appropriées mais aussi, anticipation et détection précoce des risques d’embrasement des réseaux sociaux, Digimind proposera un ensemble de clés de lecture qui permettront de mieux comprendre les enjeux et les moyens à mobiliser.  » L’ensemble de nos présentations, qu’il s’agisse de la conférence comme de nos différents ateliers sur notre stand sont résolument ancrés dans la réalité des usages et des besoins des entreprises, confie Christophe Asselin. L’heure n’est plus aux promesses et aux grands discours, il faut des actes et des démonstrations axés sur les business value.  »

La simplicité, c’est essentiel !

Tout l’enjeu pour un éditeur de solutions logicielles, c’est la simplicité d’utilisation.  » Nous concevons des outils qui ne sont pas destinés à des experts des technologies, précise Christophe Asselin, nous mettons tout en oeuvre pour que nos solutions puissent être utilisées par différents profils dans l’entreprise.  » En effet, l’écoute et la veille sur les médias sociaux fait sens pour de multiples usages : gestion de crise, veille sur la réputation, stratégie de content marketing… Une multiplicité d’usages pour des profils d’utilisateurs multiples !  » Notre crédo, c’est la simplicité, l’intuitivité. Nous concevons des outils que nous voulons sans couture pour que l’expérience des utilisateurs soit optimale.  » Ce sont toutes ces spécificités que Digimind souhaite démontrer à l’occasion du salon E-Marketing Paris.  » Nous venons d’élargir encore le spectre de l’écoute des médias, en intégrant depuis quelques semaines un monitoring TV et Radio, explique Christophe Asselin. Nous proposons ainsi une interface unique pour tous les canaux d’écoute.  »

Source: E-marketing.fr

L’approche qui marie transformation digitale et business..

Un récent article académique fait la démonstration que seule une approche systémique et globale permettra aux entreprises de se transformer. Deux experts invitent à appréhender simultanément le changement via les processus, les systèmes d’information et l’organisation.

Publié dans  la revue Question(s) de Management (EMS Editeur), un article titré « Pour une approche intégrée de la transformation digitale tirée par le développement business » offre de nouvelles pistes pour conduire l’entreprise vers une transformation numérique réussie.

Une approche systémique et globale…

Ses auteurs, Jean-Pierre Le Cam, directeur Business acceleration et conduite du changement au sein du groupe Société Générale et Frédéric Le, Technology strategist chez DXC Technology, y défendent l’idée que seule une approche systémique et globale permettra aux entreprises de se transformer.

Leur constat de départ n’est pas nouveau : alors que la « transformation digitale » remet en cause la manière dont les organisations fonctionnent, les équipes dirigeantes sont confrontées à la difficulté d’orchestrer – en cohérence – un nombre croissant d’initiatives en vue de changements et de transformations profondes.

…couplée à une démarche participative

Face à une telle situation, les deux experts démontrent que les entreprises doivent appréhender simultanément leur transformation via leurs processus, leurs systèmes d’information et leurs organisations. Elles doivent surtout « chorégraphier » le tout en coordonnant les évolutions de l’expérience utilisateur, les technologies numériques et les nouvelles formes d’organisation de travail. En résumé, il leur faut se lancer dans « une approche globale et duale, pilotée par l’équipe de direction, couplée à une démarche participative pour mobiliser les collaborateurs », expliquent-ils.

Plan stratégique des systèmes d’information, plan marketing, plan de communication, plan de formation, planning de négociation sociale…  « Les plans de mise en oeuvre sont souvent fabriqués et responsabilisés par silo. Les départements projets sont eux-mêmes structurés en pyramide hiérarchique », pointent-ils.

Faire coopérer le marketing, les opérations et l’IT

L’approche préconisée par  Jles auteurs de l’article  exige une coopération entre le marketing, les opérations et l’IT. Ces interactions doivent permettre de « trouver un équilibre entre un existant dont la vitesse d’évolution est limitée, et un futur à construire caractérisé par des changements rapides et de grande ampleur. »

Jean-Pierre Le Cam et Frédéric Le suggèrent ainsi un double pilotage de la transformation :  d’une part, avec le management courant de l’entreprise chargé des opérations et de leur amélioration continue et, d’autre part, grâce au leadership de la transformation « mené par des entités agiles, aux collaborateurs muti-compétences et s’aidant des leviers de changement de type agile ou expérientielle ».

Des équipes agiles multi-compétences

Ces équipes qui intègreraient toutes les compétences nécessaires – ventes, marketing, compliance, UX design, processus, développement et production IT, sécurité – seraient en mesure d’assurer de bout-en-bout la réalisation des objectifs business, qu’il s’agisse de marketing, de datamining, de développement d’applications digitales comme de solutions robotiques et de partenariats externes. De quoi enfin parler d’une « une vraie mutation des schémas traditionnels de l’organisation des entreprises. » D’autant, que pour ces experts, le mode d’organisation agile devient indispensable pour expérimenter rapidement de nouveaux modèles d’affaires, en particulier ceux issus de l’économie collaborative et de partage.

Source: Business.lesechos.fr